Le défilé homme Hackett London.

LE CLASSIQUE SE DÉVERGONDE Pour sa première collection masculine, le talentueux Richard Nicoll, trop éphémère directeur artistique de Cerruti pour la femme, signe une garde-robe élégante, moderne et facile à porter où le cuir est omniprésent. Johathan Sanders, un des stylistes les plus en vue à Londres, propose un vestiaire très coloré aux imprimés graphiques.



Dans un registre plus classique, Rake se distingue par sa nonchalance chic. Les marques plus "establishement" ont aussi réveillé leur garde-robe. Hackett ne prend pas trop de risque en puisant dans le vestiaire de Gatsby le magnifique. Plus inattendu, la griffe revisite l'époque où des artistes tels que Picasso et Matisse régnaient sur la Côte d'Azur avec des tenues qui reflètent un art de vivre bohème et plus détendu comme avec ses pantalons aux motifs "paisley" (ou motifs cachemire). E. Tautz fait le mariage parfait d'un certain classicisme anglais avec une touche d'excentricité.

Les mélanges de couleurs sont détonnants, mais justes. L'allure est décontractée et chic avec ses vestes aux épaules légèrement tombantes, de grandes capes et des pantalons cargo. L'ensemble est irrésistible.

La capitale britannique a été à la hauteur de sa réputation d'excentricité, tout en présentant beaucoup de collections "très portables". 
Car, dans un contexte économique troublé, il faut encore convaincre les acheteurs du monde entier qui poursuivront leur marathon au Pitti, le salon de la mode masculine de Florence, à Milan pour finir à Paris (à partir du 27 juin).

Source Le Monde

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