DESIGUAL en pleine santé pour ses 25 ans selon Manel Adell...

Desigual a vingt-cinq ans. Une année qui promet d'être riche en rebondissements et qui pourrait donner le top départ d'une arrivée au cœur de la capitale française avec une boutique en propre. « Nous sommes en pourparlers très avancés », affirme Anna Cabanas, directrice marketing de la marque depuis mi-décembre.
« Le but est de trouver le meilleur emplacement pour y ériger une vitrine de 500 mètres carrés », renchérit Manel Adell, président-directeur général de la griffe.
Les Champs-Elysées, rue de Rivoli, ... Il s'amuse à laisser planer le suspense.
Avec la femme pour cœur de cible pour le moment, Desigual croit en l'homme, en son potentiel et compte « lui offrir un focus extraordinaire [...] Il va évoluer, même si l'homme est un consommateur difficile.» A l'heure actuelle, il représente 40 % des collections tout de même. La femme, 50 %, l'enfant et les accessoires, les 10 restants.

La marque espagnole multiplie les ambitions et n'a d'ailleurs pas à s'en priver au vu de la « croissance de 80 % de son chiffre d'affaires de 50 millions d'euros » clos cette année, dont la moitié est engendrée par son pays natal. Détentrice de filiales aux quatre coins de l'Europe, dont une en France depuis deux ans, Desigual prévoit pour 2009 de continuer sur sa lancée en réalisant une croissance de 50 % cette fois.
Autre volonté : poursuivre l'implantation de son parc, de l'Asie aux États-Unis en passant par la Russie, où les négociations avec des partenaires sont en cours, tout en consolidant l'Europe. « On pense pouvoir ouvrir entre trente et cinquante magasins sur le Vieux Continent », nous dit-on. Outre-Atlantique, Desigual s'installe avec un showroom à New York et un second à Los Angeles, tout en inaugurant dix à douze shop-in-shops avec Macy's. Une boutique devrait également ouvrir ses portes d'ici à la fin de l'année.

A long terme, les dirigeants de la marque ibérique souhaitent répartir leur chiffre d'affaires entre l'Europe, les États-unis et l'Asie avec 30 % sur chacun de ces marchés. « Et c'est possible », affirment-ils confiants.

Par Julie Mangaud

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